A 4,5 Km à
l'Est de Combronde, Saint-Myon s'étend sur 551 hectares
à 390 mètres d'altitude.
Cette commune est peuplée de 377 habitants environ.
Sa fête patronale a lieu
le 1er week-end d'août.
Les documents
sur l'histoire de St Myon ne sont pas nombreux,
mais les traces d'un peuplement sur la commune font
remonter celui-ci au néolithique.
En effet on a trouvé lors de la rectification du virage
du pont des Sagnes au bas de Parret
une construction qui aurait pu être "soit un silo
à grain soit un four".
Pourquoi un lieu propice?
Simplement parce qu'en maintes parties de la commune on
devait trouver des marécages et
que c'est en bordure de ceux-ci que se regroupent les
premiers habitants.
On parle aussi d'objets ayant été trouvés près de cet
endroit lors de la construction de la route.
La bordure de Limagne était aussi sans doute un lieu de
passage
privilégié et l'on ne s'étonnera pas d'avoir trouvé
de nombreux vestiges gallo-romains sur
le Puy-de-Loule sans qu'on puisse savoir s'ils sont les témoins
d'un habitat sur place.
En dehors des restes de briques et de tuiles on a pu
trouver des restes d'ustensiles de
cuisine ou de vases dont certains venaient sans doute de
Lezoux.
Un temps assez long s'écoule sans qu'on ait de traces.
Il faut attendre les XIème et XIIème
siècles avec la construction de l'église (voir
description). De cette époque date sans doute aussi une
partie de la maison de l'Enclos (propriété Aubert). En
effet la magnifique cave de cette demeure
possède des piliers et une arcature ogivale qui rappelle
celle de Cluny.
D'ailleurs on entend parfois la dénomination d'Enclos
des moines.
Au XVIIème siècle le village est connu pour la qualité
de ses eaux puisque certains citent
Pascal, d'autres Mazarin, la seule trace écrite venant
d'une lettre de Mme de Sévigné à sa fille.
Des différends avec le chapitre d'Artonne ponctuent régulièrement
les problèmes fonciers.
A la révolution, dont on ne sait comment elle s'est passée
à St Myon, c'est un prêtre
réformiste, le curé Rozier, qui nourrit la chronique (cf
"Brayauds et Combrailles").
On pourrait penser qu'une grande figure de la fin de
cette période agitée,
le général Desaix est passée dans ce village; en fait
c'est une branche de cette famille
qui s'établira plus tard à Saint Myon dont un préfet
du second Empire.
De quand datent les grandes demeures du village?
Nous avons parlé de l'Enclos; il semble que la Tour
Vidal compte parmi les plus anciennes
sans que l'on sache vraiment si une tour a vraiment existée.
Parmi les plus anciennes, celle de la famille Chossier.
Beaucoup plus récentes, la
Vernède et le Val Rose. 11 faudrait aussi citer "la
maison des Soeurs" place du Coudet
et la maison Espagnol rue des Jardins (four, pigeonnier).
Les grandes "maisons" de Saint Myon employaient
une main d'oeuvre nombreuse et bon
marché, en particulier dans la culture de la vigne (plus
de 50ha), mais l'épidémie de phylloxéra
marquera un déclin inexorable qui se poursuit encore
aujourd'hui.
La fin du XIXème siècle verra du point de vue du nombre
d'habitants l'apogée du village.
Mais la guerre de 14-18 (28 morts) et le début de
l'exode rural firent diminuer la population
de plus de moitié jusqu'aux années 1980 qui la verront
se stabiliser puis croître légèrement.
( "Le petit guide de St Myon" de Pierre MICHEL
)
( que je remercie )
Mairie :
Tél. : 04 73 33 31 54
Fax : 04 73 33 33 94
Courriel :
mairiestmyon@wanadoo.fr
Site Internet :
www.ville-saint-myon.com
Je
vous invite à découvrir ci-dessous un échantillon de
cette jolie petite commune.
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