Les trois travées
de la nef sont couvertes en berceau
tandis que les bas-côtés sont voûtés d'arêtes avec
doubleaux.
Le transept carré, séparé de la nef par un arc
extradossé d'un mur
percé de deux baies, est voûté en prolongement de la
nef tandis que les
deux collatéraux le sont en berceaux perpendiculaires.
Les croisillons saillants, plus étroits, s'ouvrent par
un arc brisé ;
ils sont éclairés par une grande baie surmontée de
deux ouvertures géminées.
Le chur, qui comprend deux travées, se termine en
hémicycle
ainsi que les absidioles des collatéraux.
Des baies étroites et ébrasées s'ouvrent
entre les contreforts.
Le clocher est construit en Volvic alternant avec la
pierre blanche sur plan quadrangulaire.
Son porche abrite une statue de la Vierge à l'Entant en
bois polychrome (XVII-XVIIIe s.).
I1 est coiffé d'une flèche octogonale en ardoises
qu'entoure une balustrade découpée.
Les chapiteaux romans des piliers de la nef sont
remarquables. On y voit un bestiaire
qui constitue un bon exemple de stylistique ornementale
se servant du corps
des animaux - principalement des quadrupèdes - pour créer
des compositions.
Le chapiteau de la Luxure est un exemple unique de ce
mode de
représentation en Auvergne : aux côtés du jeune homme
chevauchant
un bouc et tenant une corne de sa monture se trouve une
sirène oiseau.
On remarque une châsse de saint Gênés, bois sculpté
et doré XIXe s.
Cet édifice a été complètement modifié,
restauré et agrandi de 1836 à 1856.
Le clocher, détruit en grande partie sous la révolution,
a été reconstruit sur le transept en 1837.
Mais après des vices de forme qui le rendent dangereux,
on doit le démolir et le reconstruire en 1839.
En 1855 le clocher à nouveau des mouvements dangereux ;
alors décision est prise de le démolir, de le
reconstruire sur des piliers neufs.
On décide aussi d'agrandir notre église romane
et seules les piles et
les grandes arcades de la nef furent conservée.
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